Jérémie Jeausserand, Avocat fiscaliste. J’ai co-fondé le cabinet avec Tristan Audouard qui réunit une trentaine d’avocats spécialisés dans l’accompagnement des dirigeants et des entrepreneurs dans le cadre d’opérations complexes et stratégiques (opérations capitalistiques type fusion-acquisition, LBO, financement, etc.).
Un marseillais à l’eau !
Et oui, j’ai été poloïste de 8 ans à 28 ans, c’est-à-dire joueur de waterpolo, au sein du club du Cercle des Nageurs de Marseille qui est un des meilleurs clubs de waterpolo en France. J’ai fait partie de toutes les équipes : minime, cadet, junior, jusqu’à l’équipe première qui jouait en première division.
Que faut-il pour devenir champion ?
Une culture du travail, de la discipline et de la rigueur. Ce sont également des valeurs importantes dans mon métier d’avocat. J’ajouterais la persévérance puisque on ne devient pas champion en un jour, ce sont des années de travail, de répétition et d’entraînement.
Comment cela se répercute sur une carrière d’avocat ?
La réussite dans une carrière professionnelle en général et dans le monde des avocats, qui est celui que je connais, repose sur les mêmes bases. Il faut beaucoup d’années de travail avant d’arriver à avoir une reconnaissance de ses clients, de ses partenaires, et de l’écosystème qui est le nôtre.
Vidéo d’archives – Match CNM :
Voix Off : Un avenir d’autant plus rose que l’amalgame entre les stars du CNM et les jeunes formés au club s’effectue parfaitement. Image de cette réussite : Jérémie Jeausserand.
Jérémie : C’est dans la tradition du cercle, Armand Mikaelian fait tout pour insérer les jeunes dès qu’il peut et comme je vous le dis, c’est ça se fait au cours de longues années.
Des souvenirs de ces années ?
C’était des années extraordinaires : on gagnait à chaque fois qu’on jouait, avec une équipe de copains, et on voyageait beaucoup. On créait notre mémoire collective.
La culture de la gagne ?
Effectivement la question n’était pas « est-ce qu’on va gagner ? » La question était plutôt « comment fait-on pour gagner ? » L’entraîneur nous le faisait bien sentir puisque en général, lorsqu’on était champion de France ou lorsqu’on gagnait un match, nous devions dès le lendemain nous retrouver à la piscine pour recommencer à nous entraîner. Les entraîneurs ne voulaient surtout pas qu’on se repose sur nos lauriers. C’était frustrant mais c’est ce qui donnait cet état d’esprit.
Vidéo d’archives – Match CNM :
Voix Off : Nouvelle victoire donc pour les hommes d’Armand Mickaelian qui s’imposent 18 à 10, et ce malgré une bonne réplique de l’équipe visiteuse qui durant le premier quart temps aura même fait jeu égal avec l’équipe marseillaise.
Comment devient-on capitaine d’une équipe ?
En tant qu’enfant du Cercle, je suis rapidement devenu capitaine des différentes équipes dans lesquelles je jouais. A ce poste, on porte une responsabilité, celle de faire jouer les gens ensemble, de régler des conflits quand il y en a, et de préserver l’ADN et l’état d’esprit de l’équipe. Le plus difficile lorsqu’on regroupe des talents aux personnalités diversifiées et aux nombreuses compétences, est de les faire travailler ensemble, de les faire adhérer au même projet et d’avoir la même vision.
Je pense qu’il y a un vrai parallèle entre le monde du sport et le monde des avocats.
